Le développement de toute entreprise sur le territoire national et les opportunités d’affaires qui peuvent en découler, peuvent laisser celles-ci entrevoir un développement voire la création d’une société à l’étranger.
S’implanter au-delà de ses frontières, entraine bien souvent une entreprise dans un dédale culturel, linguistique et juridique.
Les possibilités qui s’offrent aux entreprises françaises
Identifions ici, les possibilités les plus courantes qui s’offrent aux PME françaises désireuses de percer le marché italien. Il ne faut pas oublier que lesdites possibilités dépendent bien évidemment de la maturité du projet, de la volonté de l’entreprise quant à la direction de l’activité italienne à prendre et du niveau d’investissement possible et faisable.
En français : le bureau de représentation. Il s’agit de la structure la plus souple permettant de tâter le marché italien sans créer proprement parlant de structure juridique sur le territoire national. Ce statut est régulièrement utilisé pour la réalisation d’études de marchés, de prise de contacts, prospections…. En effet, la commercialisation ne peut se faire par cette entité, passant obligatoirement par la maison mère. L’ufficio di rappresentenza est souvent utilisé temporairement car n’a aucun pouvoir de décision.
La création d’une succursale peut être une solution intermédiaire pour l’entreprise française avant la création de sa filiale. Cette structure secondaire représente la maison mère sur le territoire national (qui reste responsable des actions menées en Italie). A la différence de l’Ufficio di rappresentanza, la sede amministrativa secondaria peut conclure des contrats et facturer. La maison mère continue de gérer l’aspect comptable directement avec les organismes italiens.
Equivaut au statut français de Sarl et reste la forme juridique la plus souvent favorisée par les PME. Cette structure sera indépendante de la maison mère, financièrement et juridiquement. Elle a la nationalité italienne et ainsi bénéficie des avantages et soumises aux réglementations et aux obligations comme toute entreprise nationale.
Il existe naturellement d’autre formes juridiques possibles. Au-delà du choix de la structure juridique, créer son entreprise juridique en Italie implique un long processus administratif et notarié.
Perrelli & Associés à vos cotés
L’Etude Perrelli & Associés accompagne depuis plusieurs années les désireuses de s’installer en Italie.
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